Nos activités
Naisseur, engraisseur et transformateur de porc en plein air bio
L’élevage porcin est en plein air intégral avec une durée d’engraissement des porcs charcutiers de 10 à 12 mois sur des parcours variés (surface herbagère, friche & forêt). L’aliment est équilibré et rationné pour permettre une croissance modérée et favoriser le persillé de la viande tout en limitant le gras de couverture. Cela nous permet d’avoir des carcasses «lourdes», avec une viande mature, goûteuse et plus rouge que le porc industriel.
L’abattage se fait à l’abattoir de Saint Romain de Popey, petit abattoir intercommunal (de l’Ouest Rhodanien). Pour garantir la chaine du froid, les transports sont assurés par véhicule réfrigéré ou glacière réfrigérée pour les produits finis.
Nous produisons 250 porcs charcutiers par an dont une partie vendue à des bouchers en carcasse et l’autre partie commercialisée en direct en frais (viande), en sec (jambon, bacon, etc.) ou en cuit et stérilisé (pâtés, terrines). La découpe et la transformation sont réalisées par un boucher charcutier. Aucun ajout d’additif ou de conservateur (autre que le sel). La ferme (comme l’atelier de transformation) est certifiée Agriculture Biologique. Les produits sont conditionnés sous vide avec une durée de conservation de 3 semaines à partir de la date d’emballage.
Pension pour les bovins bio
L’exploitation dispose de 14ha de prairies permanentes répartis en trois blocs avec accès à l’eau, l’espace de contention et clôture électrique 2 fils sur tous les périmètres.
L’accueil des bovins se fait en fonction de la pousse de l’herbe, sur 8 mois du printemps à l’automne.
La zone de pâturage est ponctuellement élargie si nécessaire aux parcs à cochons pendant les temps de rotation (un parc n’est utilisé par les cochons que 50% du temps pour limiter la dégradation, faciliter la reprise de végétation et la gestion des déjections). Cette pratique permet de réguler l’enherbement et d’éviter le trop d’herbe qui serait gâché par les cochons. L’inter-espèce (des bovins et des cochons par alternance sur un même espace) permet également la diminution de la pression parasitaire du sol, et donc les risques de maladie.
Enfin, l’exploitation possède également des ânes, des oies et des poules qui assurent l’entretien des chemins et bords de parcelle au sein des parcs biosécurité. Cela limite le recours à la débroussailleuse pour l’entretien des parcs.
Foin bio en petites bottes
Entre fortes pentes et terrains accidentés, l’exploitation dispose de peu de terrain mécanisable. La surface agricole est principalement composée de prairie permanente, dont une partie majoritaire est dédiée à l’élevage plein air des cochons.
Sur les surfaces restantes, et outre les bovins en pension, nous produisons du foin et quelques cultures, cultivées dans la perspective de produire du méteil pour la semence, de l’orge brassicole ou du blé panifiable. Le méteil est ensuite semé pour regarnir les parcs à cochons quand ils ne sont pas utilisés. Celui-ci est ensuite pâturé en vert à la réouverture du parc.
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Et bientôt de la vigne
L’exploitation prévoit l’implantation d’ici 2022 d’un hectare de vigne. Etant en dehors de la zone d’appellation « Côteaux du Lyonnais », cela laisse plus de liberté sur le choix des cépages avec un mix envisagé de 5 cépages entre blancs et rouges.
L’objectif est de proposer une ou deux cuvées de la ferme, avec un début de production envisagé en 2026.
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